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ENTRETIEN AVEC MADO

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Depuis combien de temps coiffes-tu et maquilles-tu les acteurs pour leurs pièces ?

Ça fait longtemps ! Je pense que j’ai dû commencer en 2003 par la pièce « Diable d’homme », ça fait donc déjà 21 ans. Ça remonte ! La Présidente de l’époque, Monique, dont j’étais la coiffeuse à titre privé, m’a dit que la troupe cherchait une coiffeuse. Elle m’a proposé de passer voir comment ça se passe dans les coulisses, et j’ai accepté, je me suis lancée.
Pour une représentation à 20 H 30, j’arrive à 18 H pour ne pas avoir à courir et afin que tous les acteurs soient prêts à 20 H. Il ne reste plus alors que quelques retouches, le rouge à lèvres à poser, etc….
Pour les coiffures, c’est souvent classique. Mais, pour la pièce « Un héritage presque parfait »
Monique avait une coiffure à la Bernadette Chirac, j’ai posé des rouleaux, fait des crans, gonflé la chevelure. Ça la vieillissait beaucoup !
Pour les hommes, cheveux plaqués, en brosse, avec du gel.
J’aurais bien aimé réaliser des coiffures un peu plus folles, mais pour l’instant, les pièces jouées ne le nécessitaient pas. L’occasion de jouer des pièces historiques, costumées, ne s’est pas présentée.
Dommage… On peut s’amuser avec des perruques, des postiches, des coiffures travaillées.

Des trucs ?

Oui quelques-uns : pour le maquillage des hommes, je noircis la moustache et la barbe avec du mascara, pour foncer et contraster avec la peau où on étale une tournée de fond de teint, pour accentuer l’expression du regard, on met du crayon blanc à l’intérieur de l’œil et du crayon noir autour. Les hommes n’aiment pas trop, manque d’habitude !

Une anecdote parmi tant d’autres ?

Je me souviens que pour une pièce Monique devait avoir des dents de devant en moins, on avait mis du vernis noir spécial. A une représentation, j’avais égaré le vernis, alors j’étais partie pour poser du vrai vernis bordeaux et ouf ! in extremis, on a retrouvé le vernis noir !!!

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